Crapule coryphée
Nombre de messages : 1190 Age : 52 Localisation : Lyon Date d'inscription : 20/07/2004
| Sujet: Wal-mart nous prend pour des cons Jeu 27 Oct - 1:20 | |
| Wal-Mart en campagne pour redorer son blason? Accusée de discriminations sexuelles, de chasse aux syndicats, d'heures supplémentaires non payées, d'entreprise symbole d'une mondialisation sauvage, de travail illégal d'enfants, le numéro un mondial de la distribution appelle à un relèvement du salaire minimum. Il ne s'agit pas de tirer vers le haut la feuille de paie des 1,7 million de salariés de la tentaculaire entreprise de l'Arkansas, mais des millions d'Américains payés au minimum légal et conventionnel. «Cela fait dix ans que le salaire minimum américain, fixé à 5,15 dollars (l'heure) n'a pas été relevé, et nous pensons qu'il ne correspond plus à l'époque actuelle», a déclaré Lee Scott, le PDG de Wal-Mart, le plus gros employeur privé américain. Mais qu'elle mouche a donc piqué le patron de cette multinationale qui réalise un chiffre d'affaires qui frôle les 300 milliards de dollars? Son fructueux bilan, justement. Car il s'agit, selon Lee Scott d'aider les finances de ses clients, de ces 150 millions de personnes qui sillonnent chaque semaine les allées des hypermarchés Wal-Mart. L'appel de son PDG à la hausse du salaire minimum intervient alors que le Sénat américain a refusé la semaine dernière de porter le salaire minimum horaire à 6,25 dollars. «Nous voyons nous-mêmes à Wal-Mart combien nos clients ont du mal à joindre les deux bouts», a expliqué Lee Scott. Des propos qui cadrent mal avec la politique générale de Wal-Mart, estiment ses détracteurs. Ces derniers n'ont de cesse de dénoncer, par exemple, la stratégie d'approvisionnement du groupe. La compagnie exerce une pression constante sur ses 65000 fournisseurs dans le monde. Et, bien sûr, cette guerre des prix à un impact sur les conditions de travail des salariés des usines sous-traitantes un peu partout sur la planète. Mais pas seulement. Elle conditionne des milliers d'entreprises qui sous-traitent pour Wal-Mart directement sur le sol des Etats-Unis, tout en tirant fortement vers le bas les rémunérations des centaines de milliers de salariés de ces entreprises. Et quoi qu'en dise son PDG, le groupe d'Arkansas est aussi montré du doigt pour rémunérer ses salariés à coup de coup de lance-pierres. Selon plusieurs études, le salaire moyen de Wal-Mart serait d'environ 14.000 dollars par an, tout juste ce qu'il faut pour ne pas sombrer en dessous du seuil de pauvreté. Et 600.000 salariés de Wal-Mart, ou plutôt «associés» comme il est coutume qu'on les désigne en interne, ne peuvent accéder à la couverture médiciale de l'entreprise. Wal-Mart est également en conflit avec l'Union Network International. Ce syndicat mondial qui regroupe plus de 900 organisations dans 180 pays et revendique 15 millions d'affiliés, créé en 2000 pour répondre à la globalisation croissante des entreprises, dénonce l'opposition de Wal-Mart à la syndicalisation. Encore une pauvre entreprise qui paient trop de charges! aidons les! donnons de l'argents aux américains pour qu'ils puissent consommer chez lui! Et le pauvre comment faire pour payer ses employées avec SEULEMENT 300 milliards de dollard de bénéfices! Pauvre patrons | |
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