On le sait, on nous le repète, pour qu’un artiste puisse émerger dans la jungle de l’industrie musicale, il doit s’adosser à une grande maison de disque pour assurer sa promotion. Pourtant le groupe Arctic Monkeys lui préfère adopter une voie plus originale...
Les Artic Monkeys : le meilleur contre-exemple au DADVSI
Les Artic Monkeys [1] sont des artistes de la vieille école : pas besoin de Star Academy, pas besoin de matraquage publicitaire radiophonique ou des services d’une grosse maison d’édition, encore moins de passer sur MTV. Il y un an, tous les quatres ne juraient que par des concerts, des représentations sur scène à Sheffield dans des clubs et boîtes de nuit. Ils vendaient leur travail sur des CD gravés par leurs soins, diffusaient leurs chansons sur internet gratuitement.
Des larmes, de la sueur, du travail, un contact régulier avec leur public. Voilà le cocktail de la réussite de ce groupe qui se fait donc remarquer par un label - Domino - à travers l’album "Whatever people say I am, that’s what I’m not" sorti la semaine dernière. Succès immédiat, les ventes du disque explosent même le record vieux de cinq ans d’un groupe télé-réalité anglais. Plus de 360 000 albums vendus, ils deviennent un véritable phénomène de société, un retour aux sources d’un pop-rock authentique.
Le meilleur exemple que des artistes peuvent échapper au circuit traditionnel de l’industrie musicale, des groupes pré-fabriqués et éphémères. Pas besoin de briller sous les caméras d’un château endémolien, ni de dépendre d’un régime sur les droits d’auteurs qui réglemente la vie d’un artiste [2]
(source AFP)
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